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Septembre 22, 2016 - International Trade News

Le libre-échange envisagé avec la Chine, un signe très encourageant pour les exportateurs agroalimentaires

Ottawa, ON - L’Alliance canadienne du commerce agroalimentaire (ACCA) accueille très favorablement l’annonce du gouvernement fédéral qui envisage d’étudier la possibilité d’engager des négociations en vue d’un accord de libre-échange avec la Chine, un marché qui a rapporté 5,6 milliards de dollars en exportations agricoles et agroalimentaires l’an dernier. La Chine vient au deuxième rang des partenaires commerciaux bilatéraux du Canada après les États-Unis.

« La Chine est le marché qui présente le plus de convives au banquet, et nous voulons que le Canada devienne le traiteur attitré, indique Brian Innes, président de l’ACCA. Nous nous rapprochons aujourd’hui d’une belle occasion d’accroître nos échanges commerciaux dont nous dépendons pour nourrir nos populations rurales et urbaines et soutenir des centaines de milliers d’emplois. »

La Chine est un marché imposant où les consommateurs veulent des produits salubres et de grande qualité. Les possibilités sont énormes, car la Chine devrait devenir d’ici 2020 le premier importateur agroalimentaire au monde.

Le canola est le produit le plus exporté, comptant pour la moitié des exportations vers la Chine; le soya, les légumineuses, le porc, le blé, le boeuf, l’orge, le matériel génétique, les produits agroalimentaires transformés sont aussi fortement prisés sur le marché chinois.

À l’échelle mondiale, le Canada exporte 40 pour cent de ses aliments transformés; la moitié de son boeuf; plus de la moitié de son orge brassicole, 70 pour cent de son porc et de son soya; 75 pour cent de son blé et 90 pour cent et même plus de son canola et de ses légumineuses.

« L’avenir économique du Canada pour les 50 prochaines années repose sur notre capacité d’accroître les exportations agroalimentaires en Chine, ajoute Innes. Tout dépend de la façon dont le Canada ouvrira des portes sur ce marché. »

Innes est heureux des efforts déployés par le gouvernement pour éliminer les obstacles tarifaires et non tarifaires que la Chine a instaurés pour protéger son économie, obstacles qui nuisent à la compétitivité des produits importés. Ces obstacles réduisent aussi la gamme de produits qu’il est possible d’exporter en Chine et génèrent une incertitude pour les exportateurs canadiens.

Les négociations seront sans aucun doute ardues, mais d’après ce qu’on peut observer des accords de libre-échange entre la Chine et la Nouvelle-Zélande ou le Chili, Beijing semble prête à s’attaquer aux obstacles tarifaires et autres barrières dans certains secteurs, notamment le malt, l’orge, les légumineuses, le boeuf et le porc. Il est important de noter que la Nouvelle-Zélande a triplé ses exportations vers la Chine depuis la signature de son accord de libre-échange avec ce pays.

Pour plus d’information:
Claire Citeau
Directrice générale
cciteau@cafta.org, 613-560-0500


A propos de l’ACCA www.cafta.org @CAFTA_ACCA

L'ACCA est la voix des exportateurs agricoles et agroalimentaires du Canada.

L’ACCA est une coalition d’organismes nationaux et régionaux qui appuient un environnement commercial international plus ouvert et transparent pour notre secteur agricole et agroalimentaire. Les membres de l’ACCA comprennent les regroupements de fermiers, producteurs, transformateurs et exportateurs des grands secteurs qui dépendent du commerce au Canada : le boeuf, le porc, le sucre, les céréales, les oléagineux, les légumineuses, le canola, le soya, les grains et le malt. Ensemble, ces secteurs représentent plus de 80 pour cent des exportations agroalimentaires du Canada, soit environ 50 milliards de dollars d’exportations par année. L’activité économique générée par les membres de l’ACCA soutient des milliers d’emplois en agriculture et en fabrication des aliments. Une partie importante de ces emplois n’existeraient pas sans un accès compétitif aux marchés mondiaux.